Chères amies, chers amis,

Notre dernière infolettre remonte à fin juin, quand EÉLV Villejuif – et du même coup L’Avenir à Villejuif, puisque toutes les citoyennes élues sur notre liste sont devenues au fil du temps adhérentes ou coopératrices de ce mouvement – ont défini la stratégie pour les municipales : une liste citoyenne, soutenue par EÉLV et si possible le PS, Génération.s et La France Insoumise. Depuis, nous n’avons pas chômé !

L’Avenir à Villejuif continue… jusqu’en mars 2020 !
Comme nous le précisons ici, nous continuons notre travail d’élus, tout en soutenant l’association citoyenne qui prépare l’élection municipale du 15 mars 2020. Elle s’appelle déjà Villejuif Écologie (quelle coïncidence…) et, par tracts et sur son site internet, lance un questionnaire en ligne pour faire participer les Villejuifois à l’élaboration du programme.

Le 24 juin a eu lieu le dernier conseil municipal « normal », si l’on peut dire. À la surprise générale, le conseil a voté l’encadrement des loyers à Villejuif, les soutiens du maire dispersant leurs votes. Mais aussi une nouvelle opération de favoritisme en faveur de Babilou (aussitôt signalée à Mme la Procureure). Et surtout l’examen des comptes administratifs, qui confirment une fois encore l’insincérité des budgets du maire : il a accumulé plus de 30 millions non dépensés… en n’embauchant pas les agents nécessaires (et budgétés), en prenant un retard considérable sur les investissements !

Ce magot de 30 millions, il fallait bien voter ce qu’on allait en faire. C’était le premier point à l’ordre du jour du conseil de rentrée, le 30 septembre, avant 55 autres. Et patatras ! Le maire a perdu sa majorité et interrompu aussitôt le conseil !
Nous avons publié un email d’une maire adjointe de son propre groupe révélant quelques raisons de cette crise. À ce jour, le maire n’a toujours pas retrouvé de majorité, et n’a pas re-convoqué le conseil.
Les embrouilles du maire
Les ennuis de rentrée de F. le Bohellec ne s’arrêtent pas là, tous liés à ses illégalités et à son autoritarisme.
La rentrée scolaire est catastrophique : il s’est brouillé avec les directeurs d’école, la médecine scolaire, les parents d’élèves en changeant brutalement le parc d’ordinateurs.

A force de cumuler les mandats, il a laissé échapper la « fac de pharmacie » prévue dans la Redoute des Hautes Bruyères. Du coup, toute l’opération immobilière qu’il avait poussée à cet endroit s’écroule.

Soumis comme tant d’autres au harcèlement hiérarchique, un troisième agent se suicide et hélas ne se rate pas.

La présidente du Tribunal de Melun fait passer un mauvais quart d’heure à l’avocate du maire, chargée d’une mission impossible : expliquer pourquoi le maire refuse une salle à l’association La Grande Ourse, qui ne fait qu’enseigner comment cultiver et manger bon, bio, végé et pas cher.

Au Grand Orly Seine Bièvre, le maire se ridiculise en échouant à faire croire qu’une décision a été votée lors du fameux conseil municipal du 30 septembre.

Apothéose : il couvre les palissades des chantiers de Villejuif de magnifiques panneaux à sa gloire et à sa réélection… apparemment payés par nos impôts et par les promoteurs. Mais c’est sans compter sur notre association, qui sait lire la loi. Nous signalons l’affaire au Préfet et à la Procureure de la République.
Les écologistes et associatifs ne perdent pas leur temps
Pendant que le maire, ayant trahi en six ans ses alliés et perdu jusqu’au soutien de son propre groupe, achève son mandat en calvaire (pour lui et surtout pour la ville, habitants et agents), le mouvement associatif et écologiste s’active.

La Grande Ourse bien sûr, qui inaugure ses potagers partagés à la Géothermie. Mais aussi le CNRS, la Manif Climat, la Librairie Points Communs avec le festival Vi. F, les associations Nous toutes, Agir à Villejuif… vous avez pu suivre leurs activités sur notre site !

Bon, et ces élections ? Villejuif-Écologie est déjà très active. Vous pouvez répondre à son questionnaire et suivre sa page Facebook.

Et rendez-vous le jeudi 7 novembre à 20h pour la présentation des résultats de cette enquête, salle Cardin (rue du Moutier à Villejuif).