Nous continuons à expérimenter entre « fêtes décentralisée dans les quartiers » et « fêtes au Centre-ville », parce que le « droit à la Ville », c’est aussi le droit de faire la fête en centre-ville ! L’an dernier, la Nuit Blanche était partagée entre le centre-ville et le quartier nord. Cette année, le pari, c’était à nouveau tout-quartier-nord.

Une belle réussite ! Encore une fois, il y en avait pour touts les goûts, pour les enfants et pour les bobos, de l’art expérimental à la bataille de polochons (photos ici).

Ce qui distingue le quartier nord du quartier sud, c’est que, s’ils sont aussi populaires l’un que l’autre, les artistes (les « bohêmes » du mot « bobo ») sont au nord plus qu’au sud, et ils y sont depuis très longtemps, comme à Gentilly. Mais ce n’est plus seulement des peintres et photographes : l’art se fait électronique et du coup Didier et les amis de « 2eme Génération » étaient de la partie (comme Eric, qui nous avait déjà régalé en accompagnant sur écran géant le concert-récitatif à St Cyr- Ste Julitte pour la fête du Patrimoine) !

Bon, reste le problème de l’unité de la fête. L’année dernière on prenait le métro (comme à Paris !) pour parcourir la Nuit blanche. Cette année ça manquait parfois un peu de densité [entre les deux cotés de la Nationale (quoique le tunnel soit lui-même un lieu de fête), entre la MPT et l’Auberge des Idées, rue Pasteur, et la Rue Ambroise Croizat, entre le Chêne et la place Oscar Niemeyer… Peut-être l’an prochain des ballons lumineux pour baliser les itinéraires entre les « stands » ?

L’équipe municipale Avenir à Villjuif en bordée dans le quartier nord