Scénario catastrophe : les travaux menaceront les fondations de la maison située au 4 de la rue, qui se trouvent sous le futur parking souterrain et aussi celles des autres pavillons avoisinants. On peut prévoir ensuite de fortes nuisances sonores dues aux installations du parking et à la circulation constante.

« Ca va devenir une autoroute ! La rue n’est pas du tout adaptée pour ça. C’est un coin tranquille normalement, ce ne sera plus le cas », constate un riverain. Et toutes les habitations voisines, y compris de l’autre côté de la D7, perdront la lumière du jour. Sans compter les risques pour la sécurité des piétons dans cette rue passante empruntée par les élèves de l’école Henri Wallon, de l’école et du collège Pasteur, la perte d’espaces de stationnements (déjà saturés en semaine), l’encombrement des trottoirs étroits par les poubelles de ces nouvelles installations.

« J’ai une clientèle de quartier, ces constructions auront des conséquences très négatives dessus », déplore Bébert du café le Rebel. La propreté, déjà problématique à cause de l’encombrement de voitures du côté pair, risque aussi de se dégrader encore plus. Et, cerise sur le gâteau, les balcons des nouveaux immeubles offriront une vue directe sur les pavillons voisins !

Consternés, les riverains se sont mobilisés (ici, leur site !). Ils sont déjà 57 à avoir déposé un recours gracieux à la mairie pour faire annuler le permis de construire. Pas de réponse…

Aujourd’hui :

Demain ?