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8 septembre 2017
Alain Lipietz

Bourse du travail : les groupes d’opposition écrivent au maire et au préfet

Tous les groupes d’opposition se sont retrouvés mercredi : L’Avenir à Villejuif/EELV (N. Gandais), PCF (F. Périllat), PS (J. Lafon), MRC et divers gauche (G. Leydier), FUE (JF Harel) et La République en Marche (Ph. Vidal), en présence des syndicats, des élus départementaux et du candidat de La France Insoumise (D. Arrouche).

Nous avons écrit une lettre au Préfet et une au maire de Villejuif. Nous dénonçons les deux illégalités manifestes de l’action du maire contre la Bourse du Travail :

1. Il a prétendu au Tribunal administratif que les syndicats occupaient la Bourse du travail « sans droit ni titre ». C’est faux : nous avons retrouvé la convention de 1963 entre le conseil municipal de Villejuif et les syndicats, amendée dans les années 80. Il n’y a jamais eu de vote en conseil municipal révoquant cette convention, qui ne comportait pas de limite de durée.

2. Il a prétendu au Tribunal administratif que cet immeuble (le 16 rue Jean Jaurès) allait être vendu « pour financer la Bourse du travail », que cette vente était imminente pour justifier une action en référé. Or il n’en a jamais été question en Conseil municipal (même pas lors du vote du budget en mars dernier !!). Et, même si le maire trouvait une majorité (par exemple : par le ralliement de En Marche) en faveur de la vente, il ne pourrait pas non plus valider cette décision a posteriori.

« Mais pourquoi, demanderez-vous, les syndicats ne l’ont-ils pas dit au Tribunal Administratif ?" Parce qu’ils n’ont pas reçu de convocation, ou, si elle leur a été adressée, elle est arrivée dans leur local à la veille de l’audience et personne n’est passé ce jour là ! Le maire a déposé sa demande le 28 juillet, le TA a tranché le 9 aout … Qui aurait pu entre temps retrouver ces vieux documents ?

Bref : nous annonçons au maire que nous lançons une commission d’enquête, nous lui demandons de suspendre toute cette violence en attendant le jugement en appel, et nous attendons du préfet (dont nous savons qu’il avait déjà prêché au maire de recevoir les syndicats, lors de la manifestation de vendredi dernier) qu’il ne prête plus main forte à cette escalade, et parraine la réouverture des négociations.

La lettre au préfet :

La lettre au maire :

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