Face au naufrage de la municipalité, qu’est-ce qui tient encore debout ? Qui organise encore des fêtes, assure la solidarité, diffuse la culture ? Le mouvement associatif !

Ainsi, le Secours Populaire, en plus de distribuer l’aide alimentaire et des cadeaux de Noël, invite les mamans démunies à construire ensemble une petite fête dans le hall des Esselières. Le Sel multiplie les échanges de services entre ses adhérents, EcoTemps élargit l’idée aux échanges inter-associations. Grâce à une collecte populaire et quelques subventions, Art&Motion a offert une exposition et des ateliers sur l’alimentation, tandis qu’Olivier Chaput (du Show devant) inventait le premier le salon gastronomique pour enfants. Attac organise le débat citoyen sur le redoutable traité CETA . Dans des locaux publics : ce n’est pas une faveur, ces locaux ont été construits avec nos impôts.

Mais l’associatif, ç’est surtout de l’huile de coude… gratuite. Le bénévolat est désormais reconnu pour la validation des acquis d’expérience. Cependant, bien des services ainsi offerts au public ont besoin du soutien des collectivités : c’est l’Économie sociale et solidaire. En novembre 2015 et 2014, nos maires adjointes faisaient le point publiquement sur les initiatives en cours. Cette année : rien.

Où en sont la crèche parentale, l’épicerie solidaire, la régie de quartier ? Incompétence ou mauvaise volonté des élus qui en ont maintenant la charge ? Nous insisterons pour que la droite n’enterre pas ces projets. www.laveniravillejuif.fr

A.L. Boyer, N. Gandais, I. Hamidi, M. Lambert Dauvergne, A.Lipietz, P. Stagnetto, S. Thomas

Le journal municipal de décembre est en ligne ici